Cass, 3ème civ, 7 novembre 2019, n° 18-21705
» Vu l’article 1134 du code civil, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance du 10 février 2016, ensemble les articles L. 115-1 et L. 442-9 du code de l’urbanisme ;
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Montpellier, 21 juin 2018), rendu en référé, que Mme D…, propriétaire dans un lotissement, a assigné M. et Mme A…, ses voisins, en démolition d’un abri de jardin et d’un mur de clôture en invoquant la violation de dispositions, selon elle contractualisées, du règlement de lotissement ;
Attendu que, pour rejeter la demande, l’arrêt retient que, selon l’article L. 442-9 du code de l’urbanisme, la possible contractualisation des règles d’urbanisme se limite aux seules règles insérées dans le cahier des charges ;
Qu’en statuant ainsi, alors que les colotis peuvent, par une manifestation non équivoque de volonté, conférer une valeur contractuelle aux dispositions contenues dans le règlement de lotissement, la cour d’appel a violé les textes susvisés ; «