Cass, 3ème civ, 14 février 2019, n° 17-31083
» Mais attendu qu’ayant relevé, procédant à la recherche prétendument omise, que, si les murs de soutènement s’étaient effondrés à l’occasion de pluies importantes, c’était en raison de leurs insuffisances constructives, que ces murs avaient été édifiés sur un terrain en forte pente, sans étude de sol et sans recours à un bureau d’études techniques pour définir leurs caractéristiques, que l’expert avait relevé sur ces ouvrages en béton armé, dont chacun mesurait environ vingt mètres de long sur une hauteur d’environ deux mètres cinquante, un ferraillage dans la partie en élévation mal positionné et insuffisant, que l’épisode pluvieux qui avait donné lieu à la publication d’un arrêté de catastrophe naturelle n’avait été qu’un élément révélateur et déclencheur des insuffisances de la construction de ces murs et que la cause déterminante du sinistre n’était pas la survenance d’un phénomène climatique exceptionnel, pouvant être qualifié de catastrophe naturelle, la cour d’appel a légalement justifié sa décision de ce chef ; «