Cass, 3ème civ, 19 septembre 2019, n° 18-19121
» Mais attendu qu’ayant relevé, sans dénaturation de l’étude acoustique de la société Acoustique France, que la démolition et la reconstruction des immeubles n’étaient pas préconisées par l’expert, que le caractère filant des planchers n’était pas établi et que, si la pose de doublages sur le mur de refend provoquait une perte de surface importante, celle-ci constituait un préjudice indemnisable et retenu que la démolition et la reconstruction des immeubles n’avaient pas lieu d’être ordonnées lorsqu’il existait des solutions techniques alternatives de nature à remédier aux désordres, qu’elles constituaient une mesure disproportionnée au regard de la nature et de l’ampleur des désordres et qu’elles n’étaient justifiées par aucune expertise technique, la cour d’appel, qui n’était pas tenue de suivre les parties dans le détail de leur argumentation, a pu en déduire que la demande de la société LJS en démolition et reconstruction des immeubles devait être rejetée ; «