Cass, 3ème civ, 18 avril 2019, n° 18-13734
» Vu l’article 1792-6 du code civil ;
Attendu qu’en vertu de ce texte, la prise de possession de l’ouvrage et le paiement des travaux font présumer la volonté non équivoque du maître de l’ouvrage de le recevoir avec ou sans réserves ;
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Limoges, 23 novembre 2017), que M. et Mme Y… ont confié l’installation d’un chauffage par géothermie à la société Ovalis, assurée auprès de la société Aviva ; que, se plaignant de dysfonctionnements, M. et Mme Y… ont, après expertise, assigné le mandataire liquidateur de la société Ovalis et la société Aviva en indemnisation de leurs préjudices ;
Attendu que, pour rejeter ces demandes, l’arrêt retient qu’une réception tacite peut être retenue si la preuve est rapportée d’une volonté non équivoque du maître de l’ouvrage d’accepter l’ouvrage sans réserves ;
Qu’en statuant ainsi, la cour d’appel a violé le texte susvisé ; «