Cass, 3ème civ, 7 novembre 2019, n° 18-20332
» Vu l’article 145 du code de procédure civile ;
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Lyon, 24 avril 2018), que M. O… a fait construire une maison par la société Proyectos Dobleenne, sous la maîtrise d’oeuvre de la société Axen D., toutes deux assurées par la société Elite Insurance Newton Chambers (la société Elite Insurance) ; que, se plaignant de désordres et de malfaçons, M. O… a obtenu la désignation d’un expert et a assigné la société Elite Insurance en extension de la mesure d’instruction ;
Attendu que, pour rejeter la demande, l’arrêt retient que M. O… ne rapporte pas la preuve d’une réception expresse ou tacite des travaux, permettant la mise en oeuvre de la responsabilité décennale aux termes du contrat souscrit avec la compagnie Elite Insurance ;
Qu’en statuant ainsi, par une motivation fondée sur la seule absence de preuve de faits que la mesure d’instruction ordonnée avait pour objet d’établir, la cour d’appel n’a pas donné de base légale à sa décision ; «